LA CHIRURGIE LAPAROSCOPIQUE


La chirurgie laparoscopique, encore appelée cœlioscopie, a été développée initialement dans le cadre de l’exploration de pathologies gynécologiques. Cette technique s’est ensuite généralisée à la Chirurgie Digestive dans un premier temps puis à l’Urologie.
Le principe de la cœlioscopie est de réaliser la même intervention qu’une chirurgie à ciel ouvert mais par de petites cicatrices, il s’agit donc d’une technique dite mini-invasive.
Le principe de la cœlioscopie est de réaliser la même intervention qu’une chirurgie à ciel ouvert mais par de petites cicatrices, il s’agit donc d’une technique dite mini-invasive.
Dans un premier temps, l’espace de travail est réalisé à l’aide d’un gaz (du CO2) insufflé à l’intérieur de la cavité abdominale qui est ainsi distendue. Une optique reliée à une caméra est ensuite introduite à travers un trocart (gaine traversant la paroi abdominale ). Plusieurs incisions de petite taille sont réalisées, permettant l’introduction des instruments chirurgicaux nécessaires au déroulement de l’intervention.

Les cicatrices dans ce type d’intervention sont petites, habituellement non douloureuses et peu visibles après quelques semaines de cicatrisation.
Les avantages pour le chirurgien est la qualité de visualisation du site opératoire obtenue à l’aide du grossissement optique. Cela permet bien souvent une dissection plus minutieuse avec une diminution du saignement. Il est également possible d’accéder à des régions profondes, difficilement accessibles en chirurgie ouverte ou nécessitant de grandes incisions.
Les avantages pour le patient sont une durée d’hospitalisation plus courte, habituellement de quelques jours et un retour à une activité normale, sportive ou professionnelle plus rapide.
Les temps opératoires et le coût d’utilisation du matériel sont habituellement plus longs que lors d’une chirurgie à ciel ouvert.
En cas de difficultés opératoires liées à des adhérences ou en cas de saignement, une conversion chirurgicale peut être nécessaire. Il est alors réalisé une incision permettant de réaliser une chirurgie classique.
ROBOT DA VINCI


Dans une démarche permanente d’amélioration de la qualité et de l’offre des soins, la Clinique Claude Bernard s’est équipée en mars 2011 du robot chirurgical Da Vinci.
Ce système robotique est apparu en 1998, a débuté son développement au début des années 2000, mais reste encore très peu présent en France.
Le système robotique comporte trois parties:
• Le statif chirurgical : il est composé d’un axe sur lequel sont fixés 4 bras robotiques, l’un pour l’optique et les 3 autres pour la dissection. Il est possible d’adapter sur chacun de ces bras différents instruments : ciseaux, pinces, porte aiguilles…
• La console chirurgicale : il s’agit de l’unité de commande située à distance du malade.
• Le statif chirurgical : il est composé d’un axe sur lequel sont fixés 4 bras robotiques, l’un pour l’optique et les 3 autres pour la dissection. Il est possible d’adapter sur chacun de ces bras différents instruments : ciseaux, pinces, porte aiguilles…
• La console chirurgicale : il s’agit de l’unité de commande située à distance du malade.
Celle-ci permet de contrôler les bras opératoires situés sur une unité de commande. Le chirurgien y est en position assise avec une vision exceptionnelle du site opératoire puisqu’il s’agit d’une vision en 3 dimensions, permettant de donner une profondeur au champ opératoire. Cette vision est obtenue par l’utilisation d’une optique binoculaire, véritable révolution technique. Cela permet d’améliorer considérablement la qualité de la dissection des structures anatomiques, notamment des bandelettes vasculo-nerveuses.

Les bras robotiques sont manipulés par le chirurgien à l’aide de commandes manuelles « Joystick », les mouvements de la caméra étant commandés à l’aide de pédales au pied.
La maniabilité des instruments chirurgicaux robotiques est supérieure à celle autorisée par la main et sans aucun tremblement. Les gestes sont ainsi plus faciles, plus fins. Cela autorise une dissection moins traumatique, plus précise et améliore la qualité des sutures y compris dans les cas difficiles.
L’intérêt de la robotique prend tout son sens pour des interventions telles que la prostatectomie radicale, même si l’amélioration des résultats fonctionnels (conservation des érections principalement) reste une donnée subjective.
• La colonne vidéo : il s’agit d’une armoire sur laquelle est placé le moniteur vidéo, sur lequel l’opération peut être suivie par l’assistant opératoire, les panseuses circulantes et l’équipe anesthésique. On y retrouve également la partie informatique du système robotique ainsi le matériel nécessaire au déroulement de l’intervention coelioscopique (insufflateur et source lumineuse).
• La colonne vidéo : il s’agit d’une armoire sur laquelle est placé le moniteur vidéo, sur lequel l’opération peut être suivie par l’assistant opératoire, les panseuses circulantes et l’équipe anesthésique. On y retrouve également la partie informatique du système robotique ainsi le matériel nécessaire au déroulement de l’intervention coelioscopique (insufflateur et source lumineuse).
Il s’agit d’une intervention coelioscopique habituelle mais la qualité de la vision en 3 dimensions et la dextérité apportée par l’utilisation des bras robotiques permet d’améliorer la qualité de la dissection chirurgicale notamment lors de la prostatectomie radicale pour la préservation des bandelettes vasculo-nerveuses.
HOLMIUM LUMENIS


L'énucléation au laser Holmium consiste à retirer la partie interne de la prostate (appelée adénome prostatique), responsable de l'obstruction urétrale, tout en conservant la capsule externe de la prostate. Cela se fait par une approche endoscopique, grâce à une fibre laser insérée par voie urétrale, qui "décroche" l'adénome de la prostate périphérique
Dans un premier temps, l’espace de travail est réalisé à l’aide d’un gaz (du CO2) insufflé à l’intérieur de la cavité abdominale qui est ainsi distendue. Une optique reliée à une caméra est ensuite introduite à travers un trocart (gaine traversant la paroi abdominale ). Plusieurs incisions de petite taille sont réalisées, permettant l’introduction des instruments chirurgicaux nécessaires au déroulement de l’intervention.
Cette technique est indiquée pour les patients présentant des symptômes urinaires significatifs dus à une compression de l'urètre, lorsque les traitements médicamenteux sont inefficaces ou contre-indiqués. Elle peut être utilisée quelle que soit la taille de la prostate, y compris pour les prostates volumineuses (même >100 cc)